Distance : 9.6 km
Durée : 5 h
Altitudes : Maxi 950 m Mini 598 m
Dénivelées : +811 m - 815 m
Au départ de l'Hotel sur la falaise des Cavaliers (parking), je suis descendu dans les Gorges par le Sentier de l'Imbut. Puis j'ai rejoint la Passerelle de l'Estellier et j'ai continué le sentier sur la rive gauche (le Martel est fermé jusqu'à fin 2011). Un fois dépassé le Styx (sorte de deuxième Canyon emboîté dans le premier), j'ai gagné l'Imbut et dépassé un chaos de roches pour atteindre l'Etroit du Baou Béni. C'est ici que le chemin se termine, que l'on peut toutefois poursuivre en descente aquatique. Cet endroit marque également la limite entre le département des Alpes de Haute-Provence et le Var.
J'ai ensuite rebroussé chemin et me suis dirigé vers le Sentier Vidal, bâti par l'ingénieur éponyme afin de permettre l'évacuation des personnels blessés dans les Gorges - qui, eux, ont pris bien plus de risques que les randonneurs du XXIème siècle : la montée est âpre, mais brève. Après avoir franchi la D71 (et c'est le moment le plus dangereux du parcours ;-)), le sentier m'a guidé jusqu'au GR99 et celui-ci m'a permis de revenir au point de départ.
C e circuit, bien que sportif, ne présente aucune difficulté. Il est bien balisé (tracé jaune, signalétique). Chaque passage délicat a été sécurisé et n'implique pas de danger (à moins de faire le fada). Cependant, après l'Imbut, et pour rejoindre le Baou Béni en traversant le chaos rocheux, il conviendra d’être attentif et de suivre la trace blanche (trace peinte en blanc sur rocher blanc, c'est pas futé). Le Vidal est sans difficulté, chacun progressant à son rythme pourra le franchir ; on est très loin des difficultés techniques rencontrées dans les randonnées alpines
Le GPS ne capte pas au fond des Gorges - la trace est reconstituée -, pas plus que le portable. Ne convient pas aux jeunes enfants. Et si vous emmenez votre chien, il devra pouvoir tenir dans le sac à dos.
*Images de route :
1 commentaire:
Très bon compte-rendu, j'ai essayé ce weekend, mais trop glissant à
mon goût, j'y retournerai au printemps.
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